Messages : 194 Date d'inscription : 01/06/2013 La LégendePrésence: PrésentIndicateur Mythique: (20/20)Pouvoir:
| Dim 16 Juin - 16:48 | |
| La Maison Sandremiël Type de Maison : Hommes des Champs
Chef de Maison : Olyr Sandremiël {PNJ} Autres membres de la Maison :
• Khaleb Sandremiël- 71 ans- Fondateur de l'élevage - {Mort} • Ignysia Sandremiël (autrefois Ö'Dalys)- 35 ans - Première épouse de Khaleb, mère de Olyr, cousine de Hann - {Morte} • Hann Sandremiël (autrefois Ö'Dalys)- 45 ans - Seconde épouse de Khaleb, mère de Rhalek et Mähee - {Libre} • Rhalek Sandremiël- 27 ans - Demi-frère d'Olyr, frère de Mähee {Traveler} - {Libre} • Mähee Sandremiël- 21 ans - Demi-soeur d'Olyr, soeur de Rhalek - {Libre}
Lieu de résidence : Ridewall Type de commerce : Depuis plusieurs générations, la Maison Sandremiël possède le plus grand élevage de bétail bovin. Leurs bêtes sont plus de trois mille, dispersées sur plusieurs pâtures aux alentours de Ridewall. Chaque année, la Maison Sandremiël nourrit à elle seule un tiers du Val, ce qui lui permet d'assoir son influence. La viande de cette famille est toujours d'excellente qualité, et souvent très cher : seuls les plus aisés peuvent s'offrir la joie d'en déguster à leur table, ou alors faut-il être invité chez d'autres personnes plus chanceuses.
Une partie de la production va dans diverses auberges et restaurants de la capitale, et le reste est partagé entre les Maisons Nobles qui ont eu la bonne idée d'en réserver, ainsi que sur les marchés de Fallriver. On dit que le goût particulier de la viande vient du fait que le bétail ne reste jamais sur place plus d'une semaine. Ainsi, l'alimentation des bêtes est variée afin de leur offrir le plus de nutriments possibles. On raconte également que les serfs guidant les troupeaux itinérants sont les plus avisés en matière de bons endroits, et connaissent le second plateau comme le fond de leur poche. Ces serfs, payés une petite fortune par la Maison Sandremiël, seraient partout ailleurs élevés au rang d'Hommes des Champs. Seuls leurs employeurs tiennent à leur rappeler leur place en faisant comme si de rien n'était.
Contrats et autres liens : Si, économiquement parlant, la Maison Sandremiël préfère faire cavalier seul, ce n'est pas le cas au niveau des épousailles. En effet, depuis la seconde génération de Sandremiël, les héritiers mâles prennent pour épouse une femme de la Maison Ö'Dalys. Ainsi, les deux familles sont-elles intimement liées, même si c'est incontestablement la première qui profite à l'autre, et non l'inverse. Ce contrat verbal tient toujours, et cela est étonnant car, hormis leurs visages agréables, les femmes Ö'Dalys n'offrent aucun avantage politique, économique ou territorial. Toutefois, elles ont toujours été capables de fournir un héritier mâle à leur mari, et n'est-ce pas ce qu'ils demandent en priorité ?
Devise : "C'est des cendres que naît le miel." Idéaux : Les Sandremiël sont des visionnaires, bien que sur certains points on puisse les considérer comme en retard. Pour eux, le futur du Val réside dans la disparition du troc pour la vente et l'achat : les Sandremiël furent parmi les premiers à utiliser des monnaies telles que l'ambre ou le jais, ce qui explique leur croissance extrêmement rapide. Toutefois, s'ils ne l'avouent pas officiellement, ils redoutent plus que tout un soulèvement du peuple et, à ce niveau, peuvent paraître attardés et en retrait des problèmes liés aux plus humbles. Pourtant, on a déjà vu une de leurs dames offrir plusieurs grammes de pierre précieuse à un mendiant dans la rue. Les Sandremiël ne sont pas mauvais, seulement un peu secs et durs par moments, parfois injustes. Ils maintiennent leurs serfs derrière une barrière palpable, sensée protéger la famille d'un éventuel débordement. Néanmoins, leurs serviteurs sont bien traités et parmi les mieux payés. Leur confort égale parfois celui d'une famille d'Héritiers mal lotie.
Histoire de la Maison : La Maison Sandremiël vit le jour en l'an 36, lorsque Philéas Cendrelin renia son nom pour se forger sa propre identité. En effet, le jeune homme alors âgé de dix-sept ans, se trouvait être en froid avec son père du fait de leurs divergences d'opinions (ce dernier finit d'ailleurs par rejoindre les Insurgés quelques années plus tard). Avec ses maigres économies, Philéas acheta un taureau maladif et une vache maigrelette. Il faut toujours débuter quelque-part... Philéas travaillait dur à côté de son élevage qui, avouons-le, ne commençait pas très bien. La vache parvint à mettre bas un veau dénué de forces, qui mourut au bout de quelques jours. Le taureau, lui, se trouvait être vieux et rendit l'âme à son tour, laissant la vache sans compagnie et son propriétaire désespéré. Cependant, l'année suivante, la vache découvrit qu'une bordure de sa pâture jouxtait celle d'un jeune mâle aux cornes robustes, à la croupe fière et au souffle viril, et eut tôt fait de s'attirer ses faveurs. Ainsi, quelques mois plus tard, elle donna naissance à une vachette pleine de vie. Il fallut attendre que la petite grandisse pour procréer à son tour, mais durant ce temps là sa mère ne chôma pas : lorsque Philéas se décida à la faire rencontrer un taureau, elle se trouvait être entourée de trois frères et soeurs. Les affaires ne tardèrent pas à démarrer, car les rares curieux à déguster la viande du bétail la trouvèrent excellente. En effet, heureux veinard, Philéas avait loué à un vieil homme cardiaque une portion de son champ et, en mourant, le vieillard la lui avait léguée. Le champ en question se trouvait être fertile et produisait une bonne herbe bien grasse.
Alors âgé de vingt-huit ans, et à la tête d'une dizaine de vaches environ (en ayant acheté quelques unes en supplément), Philéas se vit souffler l'idée qu'il ne devrait point tarder à prendre femme. Il épousa donc une jeune fille qu'il n'aimait pas le moins du monde, mais dont le père possédait un bon lot de terres qui lui permettraient de changer la pâture de ses bêtes. Bien que fort gentille, la demoiselle mit du temps à lui donner un fils. Trois filles naquirent d'abord, avant que le mâle tant attendu ne pousse son premier vagissement. Ils le nommèrent Lindor et, lorsque Philéas fut trop vieux pour gérer les affaires, le jeune garçon prit la relève.
Les affaires allaient de mieux en mieux : ayant hérité des terres de son père, la femme de Philéas lui avait permis d'agrandir son patrimoine. La viande se troquait bien, mais l'on murmurait à droite et à gauche que le troc laisserait bientôt place à la monnaie, chose étrange qu'ils utilisaient à la surface auparavant. En effet, quelques années après être monté à la tête de la société, Lindor fut parmi les premiers à appuyer l'idée. Quand d'autres le suivirent, il s'enrichit, prenant encore en influence. Quand le temps fut venu, il épousa une riche héritière de la Maison Ö'Dalys, jeune, fraîche et jolie. Les choses marchèrent très bien entre-eux, si bien qu'un beau jour, Lindor rendit visite au père de sa dulcinée et lui proposa un étrange contrat. Le jeune homme était quelque peu sous l'emprise de drogues peu nocives, qu'il consommait le soir pour se détendre (au fil des années, cette dépendance ne fit que s'accroître et c'est probablement ce qui le tua avant l'heure). "Faisons un marché", lui dit-il d'un ton pâteux mais les yeux brillants. "La beauté des femmes Ö'Dalys est sans pareille, et il est profitable pour un riche héritier plein d'avenir de se montrer avec une délicieuse créature à son bras. Je suis sûr que vous comprenez mon point de vue sur la chose..." Depuis cet étrange soir, les Maisons Ö'Dalys et Sandremiël se voient être extrêmement liées, sans que rien ne vienne interférer.
Les générations suivantes furent dépourvues d'intérêt : avec la montée en puissance de la monnaie, la société prenait de plus en plus d'ampleur, s'enrichissait, jusqu'à devenir le principal élevage du Val. Pourtant, arriva un jour où l'homme alors à la tête de la famille détesta son fils. Le père se nommait Khaleb, et était d'un caractère abominable. L'on disait qu'il avait violentée sa femme, Ignysia Ö'Dalys, car celle-ci lui refusait sa couche. Les mauvaises langues disent qu'elle mourut de tristesse à l'âge de 35 ans, bien trop tôt. Khaleb, donc, détestait son fils, le trouvant trop veule, trop lâche, et dénué d'intelligence. Pourtant, Olyr n'était en aucun cas stupide. Seule la brutalité de son père l'empêchait de montrer son véritable visage. Ne supportant pas la vue de son héritier, Khaleb prit une autre femme. Son choix se posa sur Hann, cousine de son ancienne épouse. Hann, bien que très jeune, sut garder la tête haute et passer outre les cris de son mari. Elle lui donna naissance à un petit garçon qui fut nommé Rhalek. Son père espéra aussitôt qu'un malheur n'arrive à son premier fils, afin que le nouveau-né ne prenne sa place d'héritier, mais cela n'arriva pas. Khaleb commit l'erreur de parler de ses espoirs au dernier garçon, et une rivalité s'installa aussitôt entre les deux demi-frères. Malgré tout, à la mort de leur père, c'est Olyr qui lui succéda. Il apprit les complots que fomentait Rhalek à son projet (certains vont jusqu'à dire qu'un assassin aurait été engagé pour l'éliminer, mais cela n'a jamais été vérifié) et "conseilla" à sa mère, Hann, de l'écarter du domaine. Rhalek s'engagea chez les Travelers deux mois plus tard.
Olyr commit quelques erreurs, mais Hann (qui avait su lui donner l'affection dont il avait manqué, malgré la rivalité entre lui et son propre fils) et sa petite soeur Mähee surent le conseiller. Certes, Olyr faillit offrir l'hacienda à une lointaine cousine éloignée en signant un bout de papier sans prendre de le lire, mais les choses s'arrangèrent peu à peu. On lui offrit une place au Conseil, et sa chaleur et son humanité (bien qu'un peu distante) font de lui un excellent représentant des Hommes des Champs.
Particularité : La principale caractéristique de cette étrange famille est tout d'abord la mobilité de ses troupeaux : plusieurs guides sont embauchés chaque année pour conduire le bétail par monts et par vaux, de sorte qu'il ne reste jamais plus de cent têtes à la Hacienda.
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