Fêtes Valyriennes
Depuis que les Infectés se sont installés dans la vallée souterraine, certaines de leurs anciennes coutumes ont disparues comme d'autres sont apparues. Ces célébrations tiennent une place importante dans la communauté, qu'il s'agisse de fêtes religieuses ou encore de coutumes marquant la fin d'une saison.
La plupart des Valyriens ne connaissent pas quelles fêtes étaient célébrées à la surface : seules la bibliothèque de l'Académie garde trace de cet héritage. Toutefois, certaines des fêtes de la colonie ressemblent étrangement à celles de leurs ancêtres.
Les anniversaires ne sont pas peu très peu fêtés au sein de la colonie, et leur importance différera en fonction du statut hiérarchique de la personne. Ainsi, un fils de menuisier ne recevra peut-être aucune félicitations le jour de son anniversaire, alors que la fille d'un éleveur bénéficiera d'un bon gâteau. On peut offrir une pâtisserie, une sucrerie ou tout autre chose ne durant pas dans le temps : les enfants ne reçoivent jamais de jouets. En revanche, le jour de leur quinzième anniversaire, marquant l'entrée dans l'âge adulte, les adolescents reçoivent un présent tout à fait symbolique. Les garçons peuvent recevoir une dague, un arc, ou encore une ceinture, les filles une brosse à cheveux, un ruban, du rouge pour les joues...
Erastide
Célébrée le vingt-trois du mois d'Erasin, généralement en début de soirée ou de nuit, cette fête est symbole de partage et de fraternité. Les habitants d'un petit hameau dînent tous ensemble, partageant un repas copieux et s'échangeant des cadeaux. Les enfants sont la plupart du temps gâtés de jouets en bois, de marionnettes ou de sucreries. Cette fête a un symbole très fort pour les Valyriens, car elle renverse les barrières sociales : ce jour-là, tous sont frères et sœurs, les statuts hiérarchiques n'ont plus aucune importance, tous se retrouvent sur un pied d'égalité.
Dégustation des premières Farïs
C'est en Sarisin que les sacs de céréales récoltées l'année précédente peuvent être ouverts. S'ils étaient ouverts plus tôt, la farine serait trop acide et causerait de désagréables maux de ventre. La tradition veut que, dès les premiers jours de ce mois, on utilise la farine pour cuisiner d'épaisses galettes appelées « Farïs ».
Jour de Grande Peine
Un marchand d'esclave a autrefois enlevé une dizaine d'enfants à leurs familles, dans le but et l'espoir de les revendre à quelques riches personnages mal intentionnés. Alors qu'une escouade de Travelers s'apprêtait à l'arrêter par surprise, l'homme, qui avait le pouvoir de manipuler son prochain, ordonna aux enfants de mettre fin à leurs jours. Il se suicida lui-même avant que les soldats n'aient pu l'interpeller.
Ce jour funeste a profondément marqué la mémoire collective, et le 11 du mois de Felivion, chaque Valyrien se remémore cette hécatombe, accompagnant cet hommage d'une pensée pour les enfants morts ce jour-là, et pour la douleur de leurs familles.
Fête des Familles
Le quinze du mois d'Albion est un jour particulier. Peu importe le travail ou les tâches pressantes, les membres d'une famille laissent de côté leurs obligations pour passer la journée ensemble. Censée resserrer les liens entre parents et enfants, cette fête est la plupart du temps une véritable bouffée d'air frais pour les Infectés. À noter que cela ne concerne que les parents et leur progéniture, et pas les oncles, tantes et cousins.
Jour de l’Éveil
Une fois par an, les enfants âgés de sept ans qui le désirent ont la possibilité de se rendre au Temple Austral pour rencontrer un Sèvebrams avec lequel se lier. Il n'existe qu'un Sèvebrams pour un humain, et s'ils ne se rencontrent pas ce jour là, cela ne fait rien : le lien pourra toujours se tisser plus tard.
Cette fête n'a rien d'obligatoire, mais de nombreuses familles de Rôdeurs se rendent devant le Temple. Les Sèvebrams migrent également, suivant leur instinct. Cette fête est plus une réunion ancestrale qu'une célébration quelconque. Proies et prédateurs s'observent sans mot dire, jusqu'à ce que les enfants posent une main sur le front d'un des jeunes animaux. Si une connexion apparaît subitement entre les deux esprits, c'est qu'ils sont liés. Sinon, il est toujours temps d'essayer avec un autre animal. Il arrive que les enfants ne trouvent aucun Sèvebrams qui leur convienne.
Célébration de la Libération
Les Valyriens gardent un souvenir lointain mais bien présent de leurs ancêtres (les Pères et Mères de la race) et du jour où ils ont fui le Cube. Pour leur rendre hommage, ils ont décidé d'honorer leur bravoure le vingt-sept du mois de Chaldan. Cette immense fête « nationale » est généralisée dans tout le Val, et s'accompagne de danses, de mets copieux et de rires. C'est une célébration joyeuse qui devint également, avec le temps, une manière d'honorer le Tal.
Des banderoles sont tendues dans les rues, et la nuit, chaque Infecté allume une bougie qui luira jusqu'à ce que toute la cire ait fondu. Ces lumières sont des présents offerts à leur idole divine. Au cours de cette fête, on déguste de petits gâteaux moelleux et encore tièdes, appelés Muffs, ainsi qu'une boisson très sucrée et légèrement épicée, la Sarvoise.
C'est aussi l'occasion aux Valyriens de faire une démonstration de leurs pouvoirs, au cours de spectacles montés avec soin. Les plus jeunes montrent à leurs parents ce qu'ils ont appris, et restent admiratifs devant les prestations de leurs aînés.
Pleins greniers
Les Pleins greniers sont plus une période qu'une fête réelle. Elle marque la fin des moissons et des récoltes, et à cette époque de l'année les greniers sont généralement remplis de sacs de farine. En raison de son aspect rural, seuls les paysans, cultivateurs ou éleveurs la célèbrent. Durant les Pleins greniers, qui durent environ une semaine, les travailleurs profitent d'un repos bien mérité. Ce sont en quelques sortes des vacances, pendant lesquels les hommes des champs boivent, chantent, dansent.
La Foire (ou Bohême)
Pendant la deuxième semaine de Baramïr, un immense marché s'organise sur le troisième plateau de la vallée. Tous les hommes des champs se rassemblent et ouvrent un stand, où ils vendent une partie de leurs récoltes de l'année, ou des invendus de l'année précédente. S'y ajoutent d'autres petits commerces (cordonnier, tisserand, pâtissier...), ainsi que de la vente de bétail en grand nombre : des paddocks entiers retiennent vaches, cheveux et autres bêtes imposantes.
C'est aussi l'occasion d'assister à plusieurs spectacles de rue, de théâtre ou encore de danse. Durant la Foire, également appelée Bohême, les marchands tentent de s'escroquer mutuellement, donnant lieu à certaines scènes cocasses.