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Religions et croyances
Tal

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le Tal


C'est en l'An 17 que naît le mythe de Tal, lorsqu'une jeune vierge croit entendre des voix dans les galeries méridionales. La jeune fille se nommait Sybille, et sa grande naïveté n'encouragea pas ses proches à croire ce qu'elle disait. L'enfant maintint pourtant et, au bout de plusieurs jours, ses parents acceptèrent enfin de la suivre jusque dans les galeries voisines. Quelle ne fut pas leur surprise lorsqu'ils constatèrent en effet qu'une voix douce résonnait contre les parois ! Souffle du vent, véritable être divin : il fut impossible de trancher ce jour là. Les adultes s'empressèrent de répandre la rumeur, et bientôt, tout leur village fut averti de la nouvelle.
Les plus empressés décrétèrent que, ayant été la première à découvrir l'existence de cet être mystique, Sybille  devait certainement être l’Élue qui fonderait la religion concernée. La jeune fille donna le nom de Tal au Dieu, donnant ainsi naissance à la religion Talienne. Quelques mois plus tard, la jeune vierge tomba enceinte, ce qui ne fit que raffermir les certitudes de ses proches : l'enfant avait été touchée par la main divine, cela ne faisait aucun doute. Neuf mois plus tard, une petit fille naissait. On ne lui donna aucun nom, car sa mère , reprenant les paroles de Tal, s'y refusa.
Sybille fut nommée Promise de Tal et, son enfant collé contre son sein lourd de lait, elle partit à la recherche d'un endroit pour ériger le premier Temple.
Bien que faisant partie des Insurgés, elle ne fut pas arrêtée. Il se dégageait de sa personne une pureté immaculée qui inspirait au respect. En chemin, elle croisa la route de plusieurs hommes, et ceux-ci, aveuglés par l'aura lumineuse qui l'entourait, la suivirent jusqu'à son but, répandant la rumeur où qu'ils aillent.
C'est en l'An 21 que le Temple Austral (aujourd'hui détruit) fut construit. La religion Talienne s'étendit dans tout le Val. Quelques années après, les autres Temples furent érigés à leur tour.
Sybille, que tous vénéraient, reçut le titre de Grande Prêtresse. Malheureusement, lorsqu'elle fut arrivée à l'âge où les femmes ne peuvent plus porter d'enfant en leur sein, elle mourut inexplicablement. Sa fille, qui n'avait jusqu'alors aucun nom, prit son identité et sa place. À vrai dire, elle lui ressemblait beaucoup, et nombreux furent ceux qui ne s'aperçurent pas de ce changement.

Depuis lors, le titre de Grande Prêtresse et le prénom de celle-ci se transmettent de « mère en fille », hormis lorsque le Conseil décide de renvoyer l'une d'elle (ce qui s'est passé en l'An 176, voire frise chronologique) ou quand il s'avère que la pureté virginale de l'intéressée est remise en question. Il est de notoriété publique que toutes les Prêtresses ayant succédé à Sybille lui ressemblèrent beaucoup : mêmes cheveux de lin, même regard clair, même peau laiteuse. Dès qu'une Sybille commence à prendre de l'âge (elles sont démises de leurs fonctions aux alentours de la quarantaine), elle est remplacée. Pour cela, les Dévots ont mis en place un système méconnu du reste des Infectés : tous les dix ans, ils recherchent une poignée de fillettes ressemblant beaucoup à la Sybille d'origine. Les enfants sont séparées de leurs familles et élevées dans une partie (à présent enfouie) du Temple Austral. Quelques Dévots leur apprennent à reproduire le comportement de la première Sybille, à parler comme elle, se mouvoir de la même façon. Bien que ce ne soit pas officiel, il est courant que les plus faibles soient empoisonnées ou meurent mystérieusement durant leur sommeil : les plus fortes se battent impitoyablement pour obtenir le titre. Ainsi, lorsque la Sybille en titre meurt, une jeune fille fraîche est d’ores et déjà prête à prendre sa place ; les autres prétendantes disparaissent sans laisser de trace.
Il est paradoxal de constater que les Prêtresses, censées représenter la pureté et l'innocence, ont plus d'une fois usé d'une lame et du poison pour parvenir à leurs fins.
Ainsi, le titre se transmet donc de « mère en fille », car tous les Infectés s'imaginent qu'à l'âge de dix-sept ans, la nouvelle Sybille est touchée par la main de Tal et tombe enceinte « comme par magie ». Évidemment, ce miracle ne s'est produit qu'une seule fois, à la naissance même de la religion Talienne.

Chaque Sybille est entourée de fervents adorateurs du Dieu Tal : on les nomme les Dévots. Bien que moins extrêmes que leurs cousins du Sud, ces religieux tiennent parfois des propos intrigants. Buvant les paroles de la Grande Prêtresse -qui est, rappelons-le, censée rapporter sur Terre les paroles de Tal-, certains peuvent paraître dénués d'intelligence ou de volonté propre. Ils obéissent au doigt et à l'oeil de la Promise et, comme celle-ci dispose d'un grand pouvoir, il existe de nombreuses qualifications : certains Dévots sont des espions, et lui rapportent ce qui se passe à l'autre bout du Val, d'autres ne sont que des serviteurs, d'autres encore se contentent de se prosterner à ses pieds.

Autrefois, la Promise de Tal se déplaçait régulièrement entre les différents Temples du Val. Toutefois, depuis un demi-siècle environ, elles se contentent de siéger au principal lieu religieux, au centre de Pride. Les autres Temples sont donc presque laissés à l'abandon, seuls les Dévots les maintiennent en l'état comme ils le peuvent.

Tal est la plupart du temps représenté par une silhouette au visage masqué par une haute capuche. Il est vêtu d'une longue robe immaculée, ornée d'or et d'azur. Si ses fidèles restent persuadés de son sexe, il est en revanche plus difficile de visualiser avec exactitude son âge : jeune Dieu plein de promesses, ou au contraire vieil érudit empli de sagesse ? Impossible de trancher pour le moment. Néanmoins, certains disent qu'il prend le plus souvent l'apparence d'un jeune homme au corps couvert d'yeux aux iris bleus. L'hypothèse du dragon a déjà été évoquée une ou deux fois.


Dernière édition par Tal le Sam 10 Aoû - 12:05, édité 1 fois
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Zandramas


À l'origine, Zandramas n'était pas une Déesse. Elle fut la principale adversaire des Pères et Mères de la race lors de la révolution des Insurgés en l'An 8. Les rumeurs disent qu'elle pouvait lire dans l'esprit de ses adversaires pour ensuite invoquer une illusion représentant leur grand amour, leur enfant, leur père... afin de les tuer par derrière. Cette pratique était fourbe, cruelle, et totalement immorale, ce qui contribua grandement à asseoir sa réputation de sans cœur.
Après qu'elle fut vaincue par les Pères et Mères de la race, nul ne sut ce qu'elle devint. Là encore, certains supposent qu'elle ne fut pas tuée, mais rejoignit le territoire des Insurgés. Il paraît qu'elle ne serait pas totalement étrangère à la mort de Paladin.
Zandramas aurait fondé à elle seule la société des Insurgés, œuvre colossale s'il en est. Elle disparut quelques années plus tard, probablement emportée par une maladie fiévreuse, la Terre Gâte étant souvent en proie aux maladies et aux infections en raison de l'hygiène de vie déplorable de ses habitants.

La mort de cette femme ne mit pour autant un terme à la survie des Insurgés. Au contraire : plusieurs adorateurs se révélèrent, et décidèrent de fonder une religion en l'honneur de leur idole. Au fil du temps, le Culte ressembla plus à une secte qu'à une véritable religion, et les pratiques douteuses des Fanatiques feraient frémir le plus valeureux des hommes.

En effet, le Culte est l'exact opposé de la religion Talienne : alors que la seconde prône la paix et la non-violence, les admirateurs du premier tentent de purifier le monde de tous ses vices. Cela ne serait pas trop dérangeant si la seule technique qu'ils ont trouvé pour le faire n'incluait pas des sacrifices humains.
Au départ, seuls les criminels mouraient sur l'autel, le cœur arraché par une lame recourbée. Puis, peu à peu, les Fanatiques ont commencé à emprisonner les plus faibles, et les ont « lavés de tous leurs péchés ». Aujourd'hui, il n'est pas rare de voir certaines personnes démunies être capturées, puis vendues en tant qu'esclaves. Les serviteurs les moins performants finissent la plupart du temps sur l'autel.

Le Culte ne s'est pas encore étendu sur le reste du Val : les Travelers de la frontière veillent à ce que ces pratiques obscurantistes ne dépassent pas les Gorges Infernales. Toutefois, les habitants du Dédale vivent dans la peur qu'un jour, ils se retrouvent à la place de ces esclaves.
La technique de purification des Fanatiques est particulièrement cruelle. La plupart du temps, les esclaves sont enfermés dans de minuscules geôles, presque sans eau ni nourriture, dans les bas-fonds du sanctuaire. Si bas dans le sol, la lumière ne parvient pas à éclairer les couloirs sordides, et nombreux sont les esclaves qui ne voient la clarté que pour se rendre à l'autel et mourir. Là-bas, la lumière est synonyme de mort : les geôliers ne prennent pas la peine de s'éclairer pour leur jeter quelques vieilles croûtes de pain.
Les geôliers ont trouvé le moyen d’annihiler momentanément les pouvoirs de leurs prisonniers : ils ajoutent à leur repas une drogue qui les plonge dans un état second, presque comateux, et les empêche de faire usage de leurs dons. Ceux qui refusent de manger finissent par mourir de faim.
Une fois que des hommes armés sont venu le chercher, l'esclave est traîné jusqu'au sanctuaire, quelques étages plus haut. Là, dans une immense salle voûtée aux colonnades à demi effondrées, il est attaché de force sur un autel taillé dans une unique roche noire. Le Fanatique désigné pour la cérémonie s'approche, tenant un long couteau à la lame recourbée, et psalmodie des prières incompréhensibles. Les autres fidèles reprennent la fin de ses phrases puis, au bout de plusieurs minutes, les hurlements de l'esclave s'arrêtent enfin lorsque la lame courbe plonge dans son thorax et en retire son cœur encore palpitant. L'organe est ensuite jeté dans un brasier incandescent, où il est « purifié » par le feu. Le cadavre de l'esclave, lui, est simplement ajouté aux autres, dans une fosse à l'extérieur du sanctuaire. L'on dit parfois que la puanteur est telle qu'elle parvient jusqu'au Dédale.

Si les pratiques des Fanatiques peuvent sembler barbares, elles partent pourtant d'une bonne intention : éradiquer le vice de la communauté pour que celle-ci en ressorte purifiée et grandie. Les mots de Zandramas ont mal été interprétés et, au fil des ans, les choses ont empirées. Désormais, les fidèles se réunissent une fois par mois dans une salle du Sanctuaire, et ces entrevues ne sont pas sans rappeler les réunions que l'on rencontre parfois dans les sectes. Tous sont vêtus de capes équipées de capuchons, et ces derniers sont rabattus sur leur visage, si bien que l'on ne peut discerner qui est qui. Le symbole des Insurgés (un aigle pourpre qui étend ses ailes) orne le dos de leurs capes.
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